La CGT se bat au côté des travailleuses et travailleurs migrant·es depuis des décennies pour faire respecter leurs droits et en gagner de nouveaux.
Ces dernières semaines, les velléités gouvernementales ont amplifié, via deux circulaires infamantes, les attaques contre les droits fondamentaux humains consacrés par la déclaration universelle des droits de l’Homme qui précise dans son premier article que « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. »
Or, aujourd’hui, M. Macron et son gouvernement prépare un projet de loi indigne des valeurs de la patrie des droits de l’Homme en voulant « trier » entre bons et mauvais migrants…
Les bons seraient celles et ceux fuyant la guerre et les persécutions, les mauvais celles et ceux fuyant la misère économique ou les catastrophes climatiques…
C’est vite oublier que ce sont les logiques capitalistes chères à M. Macron qui organisent les désordres mondiaux en favorisant le commerce des armes et les guerres, en appauvrissant par le pillage de leur ressources bon nombre de pays dit « en voie de développement » et en saccageant la planète par des modes de production et de consommation qui obèrent l’avenir même de l’humanité.
Fidèle à sa boussole financière, M. Macron « le président des riches » fait le choix de traquer les plus humbles y compris les mineurs isolés jusque dans les lieux d’hébergement pour les « trier » et les renvoyer vers l’enfer qu’ils et elles ont quitté.
Au lieu de s’attaquer à la croissance exponentielle des inégalités, ce même gouvernement détruit « en même temps » et cyniquement les administrations de contrôle qui pourraient permettre l’application du droit, la lutte contre les fraudes fiscales et sociales et assurer l’égalité de traitement quelle que soit la nationalité.
La CGT continue d’organiser la riposte avec les salarié·es des services publics et associations qui portent secours, accueillent et accompagnent les migrant·es mais aussi en organisant les luttes des travailleuses et travailleurs migrants qui participent eux aussi à la création de richesse dans notre pays.
Au-delà de cette réalité économique et trop souvent niée, c’est le combat pour le respect des droits fondamentaux humains, pour la dignité de toutes et tous qui nous anime.