La mise en place du confinement a chamboulé le calendrier des concours de l’Éducation nationale.
Les épreuves programmées après le 16 mars ont été supprimées. Le 15 avril, J.M Blanquer a enfin annoncé les modalités de remplacement des épreuves d’admission et d’admissibilité non tenues.
Bilan : ces décisions arrivent tardivement, elles sont lacunaires et loin d’être satisfaisantes.
Les sites importants : Publinet et Concours et recrutements du MEN
Ce que dit le texte du 15 avril 2020 :
Ce qu’en pense la CGT-EP :
Les enseignant·es non-titulaires représentent près de 20% des enseignant·es du privé. Ils sont donc essentiels au fonctionnement des établissements.
Pourtant, pour sortir de la précarité c’est-à-dire obtenir des conditions de travail et un salaire décents, seule la réussite aux concours leur est proposée. Tous les plans de résorption de la précarité ont été supprimés par les gouvernements successifs.
Or, ce sont précisément ces enseignant·es candidat·es aux concours internes, avec a minima trois ans d’ancienneté – et donc de l’expérience – qui sont les moins bien loti·es des admissibles 2020.
La CGT Enseignement Privé demande que soient titularisé·es tou·tes les candidat·tes admissibles en 2020.
Cette mesure permettra enfin d’amorcer la résorption de la précarité dans l’Éducation nationale et s’entend évidemment assortie d’un dispositif de formation adapté aux collègues.
La CGT revendique :
📌 Une embauche massive d’enseignant·es afin de limiter le nombre d’élèves par classe
📌 Un vrai plan de résorption de la précarité passant notamment par la titularisation des enseignant·es expérimenté·es
📌 Un accès à des formations initiale et continue appropriées et de qualité, en dehors des périodes de congés
📌 Une rémunération décente une fois titularisé·e mais aussi durant les années d’étude, de formation et de stage
Concours Éduc 2020 : des solutions non satisfaisantes en version imprimable