Le 27 janvier : grève interpro en Bretagne

À la suite de la grève Éduc du 13 janvier, la mobilisation interprofessionnelle du 27 janvier se construit dans chacun des départements bretons.

Nous faisons apparaître ici, au fur et à mesure de leurs annonces, les dates et lieux de mobilisations, ainsi que les tracts de nos champs syndicaux.

Avec l’ensemble des personnels des secteurs publics et privés : rendez-vous dans la rue ce 27 janvier
pour de meilleurs salaires et contre la précarité !

Côtes d’Armor

  • Saint Brieuc 10h30 : Parc des Promenades

Finistère

  • Brest 11h : Place de la Liberté
  • Carhaix 11h : Maison des Syndicats
  • Morlaix 11h : Place des Otages
  • Quimper 11h : Place de la Résistance
  • Quimperlé 10h30 : Place des Écoles

Ille-et-Vilaine

  • Fougères 17h : Place A.Briand
  • Redon 17h : Sous Préfecture
  • Rennes 11h  : Esplanade C. de Gaulle

Morbihan

Appel intersyndical 56
  • Belle-Ile 11h : Le Port / Palais
  • Lorient 10h30 : L’Orientis
  • Vannes 10h30 : La Rabine

 

Le Communiqué CGT Éduc nationale : Après le 13 janvier… Nous ne voulons pas des miettes, mais nous exigeons le gâteau Le communiqué intersyndical Éduc (ci-dessous) et en version imprimable

Focus sur les salaires & la précarité dans l’Enseignement privé

Salaires des enseignant-es : on attend le dégel !

Comme pour le reste de la fonction publique, les salaires des enseignante-s ne cessent de stagner. En cause, la politique de gel du point d’indice appliquée depuis 10 ans. 

En ce début d’année 2022, la situation salariale dans la Fonction publique continue à se dégrader.

Applaudi·es pour leur sens du service public durant la crise sanitaire, les agents de la Fonction publique attendent toujours des mesures salariales à la hauteur de leur engagement.

En cette année 2022, la CGT appelle à élever le rapport de force. Les nombreuses luttes engagées dans nos champs professionnels sont un point d’appui décisif pour gagner !!!!

Maitres auxiliaires = Précarité

Pour un alignement de salaire public/privé

La hausse du prix des carburants impacte fortement les maîtres délégué·es, souvent affecté.es sur plusieurs établissements. Pour autant, leurs salaires restent ridiculement bas.
Recruté·es à mêmes conditions de diplôme que les enseignants non titulaires du public, les salaires des maîtres auxiliaires du privé subissent des grilles de rémunération bien inférieures.
Un alignement sur les grille du public conduirait à une augmentation de 285€ brut pour les titulaires d’un master (MA1) et de 165€ brut pour les titulaires d’une licence (MA2).

Contre les contrats courts et les retards de paiement

Cette précarité est accentuée par la multiplication des contrats dans un même mois (principalement dans le 1er degré). En effet le rectorat en profite pour faire des économies en décomptant les weekend du calcul des salaire.

De plus, il n’est pas rare que les salaires soient versés avec plusieurs mois de retard.

Il est urgent de mettre en place des contrats de remplacement à l’année, couvrant les périodes travaillées et non travaillées

AESH : des personnels précaires bon marché pour l’Éducation nationale

Pour exiger un statut et un salaire décent !

Les AESH perçoivent un salaire très en dessous du seuil de pauvreté (760€ en moyenne/mois).
97,8% d’entre ielles sont à temps partiel imposé pour une quotité moyenne de 62,1% .

Même la nouvelle grille nationale de rémunération à avancement automatique  « court » derrière le SMIC.

Quoi qu’il affirme, le Ministère n’accorde aucune perspective d’amélioration de cette situation.

La mise en place des PIAL comme la suppression des taches périscolaires des emplois du temps ont, au contraire, encore dégradé les conditions d’exercice du métier. AESH comme élèves en situation de handicap en pâtissent.

Dernier épisode en date : la loi sur la CDIsation présentée aux députés a été vidée de toute avancée pour les AESH avant d’être votée.

AESH : c’est un vrai métier qui nécessite un VRAI statut et un VRAI salaire !

OGEC : 0.2 % d’augmentation en 2021 !!

La crise sanitaire de la Covid-19 a clairement mis en évidence que les établissement ont besoin des salarié·es de droit privé pour fonctionner. Ils doivent être correctement rémunérés.es : c’est encore très loin d’être le cas.

Comme nous pouvions l’attendre, les résultats des dernières NAO nationales (négociations annuelles obligatoires) sont décevants :
- 0,2 % d’augmentation de salaire au 1er septembre 2021, bien inférieure à nombre d'entreprises privées où les augmentations en 2022 peuvent aller jusqu’à 3%.
- Principe du versement d’une prime de 200 € proratisée pour les salarié·es ayant une rémunération brute horaire inférieure à 12,64 €. Or une prime n’est pas une augmentation pérenne dans le temps.

Quoi que veuillent faire croire les régulières annonces de la FNOGEC, les augmentations salariales sont ridiculement faibles dans l’enseignement privé.
Le point d’indice (donc les salaires) augmente moins vite que l’inflation (3% prévus)

Pourtant, la majorité des établissements a les moyens d’une meilleure politique sociale.

 

 

L’Education dans l’action en janvier : en grève le 13 pour donner les moyens face à la crise sanitaire, en grève le 27 avec les salarié-es du public et du privé pour une augmentation des salaires et des pensions

La crise sanitaire agit comme un révélateur et un accélérateur des difficultés de l’Education. Le mépris de l’école et de ses personnels se traduit par une gestion chaotique de l’épidémie, faite de changements de pied incessants, de protocoles intenables et d’absence de moyens donnés pour assurer le fonctionnement de l’Education. Mobilisons-nous par la grève le 13 janvier, à l’appel de la quasi-totalité des organisations syndicales, les organisations lycéennes et les parents d’élèves, pour faire entendre la colère face à tant de mépris pour l’Education et obtenir les conditions de sécurité et de considération pour exercer nos métiers. Nous exigeons les moyens humains nécessaires notamment par la création de postes via les listes complémentaires tout en programmant dès maintenant un collectif budgétaire.

La situation est aussi le résultat d’un quinquennat qui a profondément fragilisé le service public d’Education, en commençant par refuser de revaloriser les agent-es autrement que par des mesures partielles, parcellaires et insuffisantes. Le gel de la valeur du point d’indice sur toute la mandature est inacceptable. Il témoigne d’une forme de mépris pour les agents qui tiennent à bout de bras le service public d’Education, palliant ainsi l’incurie du gouvernement. La reprise forte de l’inflation aggrave les pertes de pouvoir d’achat. Le Grenelle du ministre est inacceptable, d’autant plus qu’il vise à modifier en profondeur le fonctionnement de l’école, les missions et les statuts des enseignant-es. L’Education doit donc prendre toute sa place dans la mobilisation interprofessionnelle du 27 janvier à l’appel de la CGT, FO, FSU et Solidaires, pour revendiquer une véritable augmentation des salaires et des pensions, le dégel du point d’indice, et de meilleures conditions de travail.

Notre Ecole ne peut fonctionner sans moyens supplémentaires et sans personnels revalorisés et reconnus dans leurs expertises professionnelles : nos organisations appellent les personnels à se réunir dans les écoles, les établissements, les services pour discuter des suites qu’ils entendent donner au 13 janvier dans la perspective de la grève interprofessionnelle du 27 janvier pour obtenir satisfaction sur les revendications. Nous soutiendrons toutes les initiatives allant dans ce sens décidées par les personnels.

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