À la suite de la grève Éduc du 13 janvier, la mobilisation interprofessionnelle du 27 janvier se construit dans chacun des départements bretons.
Nous faisons apparaître ici, au fur et à mesure de leurs annonces, les dates et lieux de mobilisations, ainsi que les tracts de nos champs syndicaux.
Avec l’ensemble des personnels des secteurs publics et privés : rendez-vous dans la rue ce 27 janvier
pour de meilleurs salaires et contre la précarité !
Côtes d’Armor
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Finistère
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Ille-et-Vilaine
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MorbihanAppel intersyndical 56
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Le Communiqué CGT Éduc nationale : Après le 13 janvier… Nous ne voulons pas des miettes, mais nous exigeons le gâteau Le communiqué intersyndical Éduc (ci-dessous) et en version imprimable
Focus sur les salaires & la précarité dans l’Enseignement privé
Salaires des enseignant-es : on attend le dégel !
Comme pour le reste de la fonction publique, les salaires des enseignante-s ne cessent de stagner. En cause, la politique de gel du point d’indice appliquée depuis 10 ans.
En ce début d’année 2022, la situation salariale dans la Fonction publique continue à se dégrader.
Applaudi·es pour leur sens du service public durant la crise sanitaire, les agents de la Fonction publique attendent toujours des mesures salariales à la hauteur de leur engagement.
En cette année 2022, la CGT appelle à élever le rapport de force. Les nombreuses luttes engagées dans nos champs professionnels sont un point d’appui décisif pour gagner !!!!
Maitres auxiliaires = Précarité
Pour un alignement de salaire public/privé
La hausse du prix des carburants impacte fortement les maîtres délégué·es, souvent affecté.es sur plusieurs établissements. Pour autant, leurs salaires restent ridiculement bas.
Recruté·es à mêmes conditions de diplôme que les enseignants non titulaires du public, les salaires des maîtres auxiliaires du privé subissent des grilles de rémunération bien inférieures.
Un alignement sur les grille du public conduirait à une augmentation de 285€ brut pour les titulaires d’un master (MA1) et de 165€ brut pour les titulaires d’une licence (MA2).
Contre les contrats courts et les retards de paiement
Cette précarité est accentuée par la multiplication des contrats dans un même mois (principalement dans le 1er degré). En effet le rectorat en profite pour faire des économies en décomptant les weekend du calcul des salaire.
De plus, il n’est pas rare que les salaires soient versés avec plusieurs mois de retard.
Il est urgent de mettre en place des contrats de remplacement à l’année, couvrant les périodes travaillées et non travaillées
AESH : des personnels précaires bon marché pour l’Éducation nationale
Pour exiger un statut et un salaire décent !
Les AESH perçoivent un salaire très en dessous du seuil de pauvreté (760€ en moyenne/mois).
97,8% d’entre ielles sont à temps partiel imposé pour une quotité moyenne de 62,1% .
Même la nouvelle grille nationale de rémunération à avancement automatique « court » derrière le SMIC.
Quoi qu’il affirme, le Ministère n’accorde aucune perspective d’amélioration de cette situation.
La mise en place des PIAL comme la suppression des taches périscolaires des emplois du temps ont, au contraire, encore dégradé les conditions d’exercice du métier. AESH comme élèves en situation de handicap en pâtissent.
Dernier épisode en date : la loi sur la CDIsation présentée aux députés a été vidée de toute avancée pour les AESH avant d’être votée.
AESH : c’est un vrai métier qui nécessite un VRAI statut et un VRAI salaire !
OGEC : 0.2 % d’augmentation en 2021 !!
La crise sanitaire de la Covid-19 a clairement mis en évidence que les établissement ont besoin des salarié·es de droit privé pour fonctionner. Ils doivent être correctement rémunérés.es : c’est encore très loin d’être le cas.
Comme nous pouvions l’attendre, les résultats des dernières NAO nationales (négociations annuelles obligatoires) sont décevants : - 0,2 % d’augmentation de salaire au 1er septembre 2021, bien inférieure à nombre d'entreprises privées où les augmentations en 2022 peuvent aller jusqu’à 3%. - Principe du versement d’une prime de 200 € proratisée pour les salarié·es ayant une rémunération brute horaire inférieure à 12,64 €. Or une prime n’est pas une augmentation pérenne dans le temps.
Quoi que veuillent faire croire les régulières annonces de la FNOGEC, les augmentations salariales sont ridiculement faibles dans l’enseignement privé.
Le point d’indice (donc les salaires) augmente moins vite que l’inflation (3% prévus)
Pourtant, la majorité des établissements a les moyens d’une meilleure politique sociale.