LE 25 NOVEMBRE EST LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES
Carte des mobilisations
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Vannes 23/11 - 10h - Esplanade du port
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Saint-Brieuc 25/11 - 18h - Place Duguesclin
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Lorient 23/11 - 18h - Place Aristide Briand
Jin Jihan Azadi/ Femme, Vie, Liberté : tant que l’une d’entre nous n’est pas libre, tant que les violences machistes s’exerceront sur une seule d’entre nous, nous lutterons !
Les viols perpétrés sur Gisèle Pelicot par des messieurs tout le monde, les “révélations” sur l’iconique Abbé Pierre, démontrent l’imprégnation profonde de la culture du viol. La quasi-totalité des agresseurs sont des hommes (97,3%).
En 2024 nous en sommes là : découvrir que les violences faites aux femmes, aux enfants, aux personnes LGBTQIA, sont partout, perpétrées par des hommes « ordinaires » ou des personnalités préférées des Français.e.s.
Le samedi 23 novembre, à l’occasion de la journée internationale contre les violences faites aux femmes du 25 novembre, nous manifesterons en solidarité avec et pour les femmes du monde entier, celles qui sont victimes des violences machistes, celles qui luttent, celles qui avec leurs enfants, sont les premières victimes des conflits armés, des famines, des gouvernements réactionnaires et des états théocratiques, avec toutes celles qui ne peuvent pas parler, celles qui subissent des violences sexuelles, des tortures et des mutilations.
En mai 2024, 100 personnalités faisaient la Une du journal Le Monde, ces 100 personnes avaient pris la parole dans le cadre de #MeToo. Cette mobilisation fut le point de départ d’une pétition réclamant une loi intégrale contre les violences sexuelles. Déjà 80 000 personnes ont rejoint le mouvement sur le site de la Fondation des Femmes !
Pour donner de la voix à la Coalition Féministe pour une Loi Intégrale et aux 53 associations qui la composent, rejoignez, vous aussi, les signataires !
Pour qu’enfin les victimes obtiennent justice, pour la fin de l’impunité, pour une loi intégrale contre les violences sexuelles, je signe la pétition !
Halte aux violences sexistes et sexuelles : au travail aussi !
Tract VSS version intégrale à impirmer
À l’occasion du 25 novembre, journée internationale de lutte pour l’élimination des violences contre les femmes, la CGT appelle à se mobiliser massivement dans la rue et sur les lieux de travail pour obtenir la mise en place immédiate de mesures efficaces contre les violences sexistes et sexuelles:
- sanctionner les entreprises qui n’ont pas de plan de prévention des VSS;
- imposer la sensibilisation annuelle du personnel aux VSS sur les lieux de travail et la formation des encadrant·es, des représentant·es du personnel et de la médecine du travail ;
- octroyer aux référent·es violences et harcèlement les moyens de jouer leur rôle;
- permettre aux victimes de VSS sans représentation du personnel d’être défendues par un syndicat face à l’employeur;
- faire prendre en charge par l’employeur l’ensemble des frais pour les faits de VSS subis en lien, à l’occasion ou du fait du travail ;
- garantir aux victimes de VSS – au travail ou non – un certain nombre de droits permettant de protéger leur droit au travail : interdiction des
sanctions, réaménagement du temps et de l’espace de travail, mobilité géographique, jours de congé spécifiques, etc.
Les femmes subissent des violences sexistes et sexuelles (VSS) tout au long de leur vie : appel UFSE-CGT
Ces VSS surviennent dans les familles, au travail, dans les espaces publics, en politique, jusque dans des lieux de soins. Rappelons que plus de 230 000 femmes sont victimes de violences conjugales chaque année. 94 000 viols par an.
La plupart du temps, encore, les victimes ne sont pas crues, les plaintes classées sans suite, l’impunité des agresseurs persiste. La justice reste encore largement sourde à reconnaître ces violences.
Sur les lieux de travail, ces violences, pourtant massives, sont invisibilisées. Au cours de leur carrière, 30 % des salariées en France ont déjà subi du harcèlement ou des agressions sexuelles sur leur lieu de travail ; 9 % ont eu un rapport sexuel « forcé » ou « non désiré » avec une personne de leur milieu professionnel ; 10 viols ou tentatives de viol ont lieu chaque jour en France sur un lieu de travail.
Le secteur de la Fonction publique d’État ne fait pas exception. Les mesures et les pratiques pour détecter les VSS, protéger et accompagner les victimes, sanctionner les agresseurs puis reconstruire le collectif de travail sont largement insuffisantes. Rappelons que la protection fonctionnelle est un droit, mais il doit devenir effectif (prévention, assistance juridique, réparation) !